Les ULM sont classés en 6 classes.
Classe 1 : paramoteur
Aussi appelé parachutes motorisés ou parapentes à moteur (aile semblable au parapente avec un moteur dans le dos du pilote ou sur un chariot).
Un ULM paramoteur est un aéronef sustenté par une voilure souple, de type parapente, il répond aux conditions techniques suivantes :
- la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 45 kW pour les monoplaces et à 60 kW pour les biplaces ;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et à 450 kg pour les biplaces.
Classe 2 : pendulaires
Un ULM pendulaire est un aéronef sustenté par une voilure rigide sous laquelle est généralement accroché un chariot motorisé.
Il répond aux conditions techniques suivantes :
- la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 45 kW pour les monoplaces et à 60 kW pour les biplaces ;
- la vitesse de décrochage est inférieure ou égale à 65 km/h ou la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30kg/m2 ;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et à 450 kg pour les biplaces.
Ces masses peuvent être augmentées de 5% dans le cas où l'ULM est équipé d'un parachute de secours et de 10 % dans le cas ou l'ULM est équipé de flotteurs. Ces augmentations ne sont pas cumulables.
Classe 3 : multiaxes
L'ULM multiaxe est un aéronef sustenté par une voilure fixe, il a généralement une forme d'avion léger. Il répond aux conditions techniques suivantes :
- la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 45 kW pour les monoplaces et à 60 kW pour les biplaces ;
- la vitesse de décrochage est inférieure ou égale à 65 km/h ou la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30kg/m2 ;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et à 450 kg pour les biplaces.
Ces masses peuvent être augmentées de 5% dans le cas où l'Ulm est équipé d'un parachute de secours et de 10 % dans le cas ou l'ULM est équipé de flotteurs. Ces augmentations ne sont pas cumulables.
Classe 4 : autogire
Un autogire ultra léger répond aux conditions techniques suivantes :
- la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 60 kW pour les monoplaces et à 80 kW pour les biplaces ;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour les monoplaces et à 450 kg pour les biplaces ;
- la charge rotorique à la masse maximale est comprise entre 4,5 et 12kg/m2.
Bien que disposant d'un rotor, l'autogire ne fonctionne pas comme un hélicoptère. Son hélice se comporte comme une aile.
Classe 5 : aérostat ultra léger
Un aérostat ultra léger répond aux conditions techniques suivantes :
- la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 60 kW pour les monoplaces et à 80 kW pour les biplaces ;
- le volume de l'enveloppe d'hélium est inférieur ou égal à 900 m3 ;
- le volume de l'enveloppe d'air chaud est inférieur ou égal à 2000 m3.
Classe 6 : hélicoptère ultra léger
Un hélicoptère ultraléger répond aux conditions techniques suivantes :
- monomoteur dont la puissance maximale est inférieure ou égale à 80 kW pour un monoplace et à 100 kW pour un biplace ;
- la charge rotorique à la masse maximale est comprise entre 8 et 20 kg au m².
- la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour un monoplace et à 450 kg pour un biplace.
Ces masses peuvent être augmentées de 10% dans le cas d’un ULM à flotteurs.
Sous-classes 1A, 2A et 3A
Les sous-classes 1A, 2A et 3A aux classes 1, 2 ou 3 sont dites à motorisation auxiliaire.
Un U.L.M. à motorisation auxiliaire répond aux conditions techniques suivantes :
- le nombre de place est égal à un ;
- la puissance maximale est inférieure ou égale à 30 kW ;
- la masse maximale est inférieure ou égale à 170 kg ;
- la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30 kg/m2.